Actualités

Noix de cajou : la Guinée-Bissau vise 250.000 tonnes d’exportations en 2025

CAMPAGNE

News

Noix de cajou : la Guinée-Bissau vise 250.000 tonnes d’exportations en 2025
  • Par Ismaël Niambele
  • Hausse des prix et contrôle renforcé : la filière cajou dynamise l’économie bissau-guinéenne. Image d’illustration.

La noix de cajou, véritable moteur de l’économie bissau-guinéenne, continue d’alimenter la croissance nationale. Lors d’un point de presse organisé jeudi à Bissau, le directeur général du Commerce extérieur, Lassana Fati, a indiqué que le pays vise 250.000 tonnes d’exportations pour la campagne 2025, contre 180.000 tonnes déjà expédiées à ce jour. Selon lui, la commercialisation avance à un rythme soutenu et les producteurs bénéficient cette année d’une hausse notable des prix, passés de 410 à 550 FCFA le kilo. Ce renchérissement profite directement aux paysans, qui voient leurs revenus augmenter, tout en respectant le prix plancher fixé par le gouvernement.

Les ventes de noix de cajou ont déjà généré plus de 300 millions de dollars en circulation dans l’économie nationale. Si cette tendance se maintient, la campagne sera considérée comme une réussite, a souligné M. Fati. Le responsable a toutefois exhorté les producteurs des régions de Bafatá et Gabu à écouler rapidement leurs stocks, rappelant que la campagne touche à sa fin. Il a également mis en garde contre les exportations clandestines, passibles de sanctions, et précisé que plusieurs entreprises étrangères se sont déjà manifestées pour l’achat de nouveaux volumes, sous réserve d’un accord sur les prix.

Parmi les progrès réalisés, Lassana Fati a salué le renforcement du contrôle aux frontières, qui a considérablement réduit les flux illégaux vers les pays voisins, ainsi que le dragage du port de Bissau, désormais capable de gérer l’exportation de 3.000 tonnes de noix de cajou par jour. Grâce à ces avancées logistiques et à un encadrement plus rigoureux, la Guinée-Bissau s’impose de plus en plus comme un acteur majeur du marché mondial de la noix de cajou, dont elle est déjà l’un des dix premiers exportateurs.

Commentaire

Si vous souhaitez ajouter un commentaire à l’article ou partager votre expérience avec les internautes, veuillez le faire ci-dessous. Votre commentaire sera mis en ligne après validation par notre équipe.
Noix de cajou : la Guinée-Bissau vise 250.000 tonnes d’exportations en 2025
octobre 2025 -
La Guinée-Bissau prévoit d’exporter 250.000 tonnes de noix de cajou d’ici la fin de la campagne de commercialisation 2025. À ce jour, 180.000 tonnes ont déjà quitté le pays, selon le directeur général du Commerce extérieur, Lassana Fati, qui s’est félicité d’une saison dynamique marquée par la hausse des prix et le recul des exportations illégales.
Indiquer votre commentaire
Indiquer votre nom
Indiquer votre prénom
Indiquer votre adresse email (utilisateur@domaine.com)

*Champs obligatoire
Conformément à la loi informatique, aux fichiers et aux libertés n°78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification relatif à toutes informations vous concernant sur simple demande à notre adresse.

Votre commentaire a bien été pris en compte. Notre équipe vous enverra un courriel de confirmation dès sa mise en ligne.

Votre commentaire est en attente de modération.
Voir votre commentaire

- -

Hausse des prix et contrôle renforcé : la filière cajou dynamise l’économie bissau-guinéenne

Afrique australe : la SADC dénonce l’impact des sanctions sur le Zimbabwe
01

La SADC réclame à nouveau la levée des sanctions contre le Zimbabwe

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a renouvelé, samedi 25 octobre, son appel à la levée inconditionnelle des sanctions occidentales contre le Zimbabwe. Selon le secrétaire exécutif Elias Magosi, ces mesures entravent les efforts d’intégration régionale et freinent la participation pleine du pays aux échanges commerciaux et à la croissance économique de la sous-région.

Bénin : des infrastructures sociales et sécuritaires pour les localités frontalières
02

Bénin : le gouvernement renforce sa présence dans les zones frontalières

Le gouvernement béninois a annoncé un vaste programme de construction d’infrastructures sociales et sécuritaires dans ses zones frontalières. Objectif : renforcer la présence de l’État, garantir la sécurité des populations et améliorer l’accès aux services essentiels. Blocs administratifs, postes de police, écoles, aires de jeux et centres de loisirs verront le jour dans plusieurs localités, marquant une nouvelle étape dans la politique d’aménagement et de cohésion territoriale du pays.

Attention requise

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts.

Préférences OK